'Le matin nous partons tous à la Polyclinique, nous faisons faire un test PCR, c'est nécessaire pour le retour. Bien que nous soyons convaincus qu'il n'y a rien de mal avec nous, nous sommes un peu nerveux parce que nous ne voulons même pas penser à ce qui se passerait si nous produisions un test positif. Quiconque a fait un tel test sait que ce n'est pas exactement une expérience agréable, surtout quand, comme ici, l'échantillon est prélevé par le nez...
Depuis 2 jours j'écris la liste de ce qui a été laissé de côté ces 2 dernières semaines, ce qu'il faut rattraper aujourd'hui, ce qu'il faut faire avant de rentrer à la maison. J'ai écrit 2 pages A4, assez densément remplies, et dès qu'on arrive à l'école, Habiba et moi commençons à fouiller : on remplit des signatures, des photos, on remet 1000-2000 CFA qui restaient (même au début de le programme, quand nous ne pouvions pas changer, nous restions "débiteurs"), nous répondons aux besoins des sympathisants individuels (par exemple une photo de groupe des enfants soutenus).
Le matériel de décoration offert par notre soutien Sándor Bátai sera également accroché au mur aujourd'hui : après une longue lamentation, les très belles photos d'animaux africains et les descriptions des animaux seront placées dans la salle informatique. Nous continuerons d'élargir cette collection chaque année avec de nouvelles photos et descriptions, je pense que l'année dernière nous avons constaté que les enfants ne reconnaissent pas la plupart des animaux africains sur la base des photos et n'en ont même pas entendu parler (comme le zèbre ou l'autruche) . Le gardien de l'école, M. Sadibou, a déjà apporté le clou 100 et la tête de pioche rouillée familière pour l'assemblage, il est donc temps de remettre la boîte à outils et les clous. Les petits angles qu'il a apportés s'avèrent faibles, alors il part puis revient avec 16 clous de 10 mm, qu'il enfonce dans le mur avec force. Après avoir pris la moitié des coups, il se rend compte qu'il se déplaçait dans une ligne de serpent, alors je le sors, et maintenant nous recommençons ensemble, visant la même hauteur et la même distance de cadre - avec plus ou moins de succès, cela a été réalisé.
Aussi je remettrai la trousse de secours, qui peut suffire pour plusieurs années, le montant que nous avons reçu en don. Je vais vous expliquer ce qui est bon pour quoi et comment l'utiliser. La joie est grande, car les enfants ont souvent des accidents à l'école, et tout ce que nous avions apporté avec nous il y a 2 ans est déjà parti.
Nous nous asseyons avec Mme Sissoko et j'utilise le matériel d'illustration pour expliquer comment ils peuvent coudre des serviettes hygiéniques à la main, car nous n'avions pas le temps pour cela en raison de l'horaire chargé. Grâce aux généreux membres du groupe Facebook Washable Block Sewing, nous avons beaucoup de matières premières, de fil, d'aiguilles, de ciseaux, de craie et de modèles, j'ai donc une voie rapide pour fabriquer des blocs. Mme Sissoko jure qu'elle organisera un tel atelier pour les filles à l'école et leur apprendra à le fabriquer.
Enfin, nous nous tournons vers une de nos lycéennes, qui a accouché il y a 2 semaines et a donné naissance à un garçon en bonne santé. Il s'est marié en septembre dernier, il est allé à l'école à la dernière minute et poursuivra ses études la semaine prochaine. Mme Sissoko est très contrariée car c'est une fille brillante et pleine d'espoir qui a été ajoutée à un "Garde, quel gâchis!" dit-elle avec un accent qui exprime son opinion sur Frigy.
De retour à l'école, Ildikó donne le dernier cours d'informatique aux professeurs, puis l'examen a lieu : au début, il est difficile de comprendre qu'il faut choisir, en fait il peut y avoir plusieurs bonnes réponses de A, B, C , D, mais à la fin tout le monde réussit l'examen et les diplômes sont décernés. Désormais, les enseignants peuvent utiliser librement la salle informatique.
Aussi je remettrai la trousse de secours, qui peut suffire pour plusieurs années, le montant que nous avons reçu en don. Je vais vous expliquer ce qui est bon pour quoi et comment l'utiliser. La joie est grande, car les enfants ont souvent des accidents à l'école, et tout ce que nous avions apporté avec nous il y a 2 ans est déjà parti.
Nous nous asseyons avec Mme Sissoko et j'utilise le matériel d'illustration pour expliquer comment ils peuvent coudre des serviettes hygiéniques à la main, car nous n'avions pas le temps pour cela en raison de l'horaire chargé. Grâce aux généreux membres du groupe Facebook Washable Block Sewing, nous avons beaucoup de matières premières, de fil, d'aiguilles, de ciseaux, de craie et de modèles, j'ai donc une voie rapide pour fabriquer des blocs. Mme Sissoko jure qu'elle organisera un tel atelier pour les filles à l'école et leur apprendra à le fabriquer.
Enfin, nous nous tournons vers l'une de nos lycéennes, qui a donné naissance à un petit garçon en bonne santé il y a 2 semaines. Il s'est marié en septembre dernier, il est allé à l'école à la dernière minute et poursuivra ses études la semaine prochaine. Mme Sissoko est très contrariée car c'est une fille brillante et pleine d'espoir qui a été ajoutée à un "Garde, quel gâchis!" dit-elle avec un accent qui exprime son opinion sur Frigy.
De retour à l'école, Ildikó donne le dernier cours d'informatique aux professeurs, puis l'examen a lieu : au début, il est difficile de comprendre qu'il faut choisir, en fait il peut y avoir plusieurs bonnes réponses de A, B, C , D, mais à la fin tout le monde réussit l'examen et les diplômes sont décernés. Désormais, les enseignants peuvent utiliser librement la salle informatique.
Dernières photos, après la départ, nous retournons au logement, où Bouréma attend. Il y a un concert de Habib Koité à l'Institut français, pour lequel nous vous avons demandé d'acheter des billets. Les autres sont très fatigués, je peux à peine les persuader de venir. Ils ne connaissent pas Habib Koité, il ne sert donc à rien de dire que c'est une chance "une fois dans une vie" de l'écouter ce soir. Avant le concert, nous pouvons encore voir l'exposition de photos de John Kalapo "The Forgotten of the Quarantine" à l'institut, qui montre principalement la vie des sans-abri d'Europe de l'Est, vivant en France. Habib Koité donne un concert fantastique. Non seulement la musique est brillante : tous ceux du public qui ont envie de sauter sur scène et de danser là-bas pendant leur chanson préférée, nous voyons de belles productions individuelles ! À la fin de la chanson, tout le monde revient à sa place pour les applaudissements et les acclamations du public. C'est une excellente expérience et une belle récompense pour nous après 2 semaines de dur labeur. Et la cerise sur le gâteau, c'est que lorsque nous achetons les CD et que nous lui demandons s'il veut mettre un autographe pour nous, Habib Koité apparaît avec un charisme complet (vous sentez l'énergie incroyable qui émane de lui - autour de lui) et des sourires et des autographes !!!
